top of page

Évolution de la dystrophie myotonique de type 1 sur 3 ans : capacités physiques et tissu musculaire

Maladies neuromusculaires

Étudiante impliquée : Marie-Pier Roussel, M.Sc.

 

Chercheuses : Elise Duchesne, pht., Ph.D. et Cynthia Gagnon erg., Ph.D.

​

Collaborateurs : Bernard Jasmin, Ph.D., Aymeric Ravel-Chapuis, Ph.D., Jean-Philippe Leduc-Gaudet, Ph.D.

​

​

 

Lieux de l'étude 

  • Ce projet est canadien parce qu’il implique des collaborateurs de l’Université d’Ottawa
    (Bernard Jasmin et Aymeric Ravel-Chapuis)

  • Au total 39 participantes et participants ont été recrutés pour ce projet au Saguenay—Lac-St-Jean

 

 

 

Financement

 

  • Marigold Foundation : 154 367$ (2014/9 - 2016/8) et

  • Programme de soutien au développement de la mission universitaire
    enseignement et recherche du CIUSSS-SLSJ : 14 500$ (2018/7 - 2019/6)

​

 

 

Bourses étudiantes

​

  • Corporation de recherche et d’action sur les maladies héréditaires (CORAMH) :
    3 500$ 2021 (doctorat)

  • Fonds de recherche du Québec en Santé (FRQS) :
    109 627$ 2017-2021 (doctorat)

Maladies neuromusculaires
Maladies neuromusculaires
Maladies neuromusculaires
Maladies neuromusculaires

Crédit photo : Marie-Pier Roussel

Pourquoi?

 

La dystrophie myotonique de type 1 (DM1) est une maladie héréditaire rare à progression lente. Elle est causée par une répétition CTG anormalement longue dans le gène DMPK qui entraîne une accumulation d’ARN toxique dans les cellules des personnes atteintes. Les signes et symptômes cardinaux de la maladie incluent de la faiblesse et de l’atrophie musculaire. Afin de trouver des traitements efficaces contre la DM1, il est impératif de bien comprendre sa progression dans le temps. Dans ce projet, le muscle est évalué en détail, autant par rapport à sa fonction que dans ses aspects moléculaires, pour comprendre comment il change sur une période de 3 ans.

 

Objectifs 
 

  1. Évaluer les changements de capacités fonctionnelles, comme la marche et l'équilibre sur 3 ans

  2. Évaluer les changements de force musculaire maximale sur 3 ans

  3. Évaluer les changements de la taille des fibres musculaires sur 3 ans et les comparer aux changements de force musculaire 

  4. Évaluer les changements d'accumulation d’ARN toxique dans les cellules musculaires sur 3 ans

  5. Évaluer les changements d’expression de certaines protéines clés de la DM1 sur 3 ans

​

 

Recrutement et collecte de données

​

Au total 39 personnes atteintes de DM1 ont été recrutées dans ce projet. Initialement, 32 avaient été recrutées en 2016, dont 7 qui ne sont pas revenues pour le 2e temps de mesure, 3 ans plus tard (décès, refus ou exclusion). 7 nouvelles personnes atteintes participantes ont donc été recrutées en 2019 pour contrer l'attrition.

​

​

Résultats

 

Dans ce projet, nous avons trouvé qu’il n’y a pas beaucoup de changements dans les tests d’équilibre, de marche et de mobilité sur 3 ans. Ceci s’explique par la progression lente de la DM1. Par contre, il y a eu des diminutions importantes de la force musculaire dans plusieurs groupes de muscles aux mains et aux jambes. De plus, des analyses en sous-groupes ont démontré qu’il y a des différences de progression de la faiblesse musculaire en fonction du sexe, du phénotype et du type d’activité physique pratiqué entre les des temps de mesure. 

 

Les analyses de biopsies musculaires ont permis de démontrer qu’il y a peu de variation dans l’expression des protéines. Le changement de taille des fibres musculaires de type 1 est lié au changement de force musculaire. Finalement, l’accumulation de foyers d’ARN liés à la DM1 varie dans le temps et la participation à un programme d’entraînement en force semble aider à diminuer l’accumulation de ces foyers.

​


Retombées

 

Article : 

Assessment of muscular strength and functional capacity in the juvenile and adult myotonic dystrophy type 1 population: a 3-year follow-up study 

​

​

bottom of page