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Effets d’une séance d’exercice unique sur l’expression des protéines musculaires en dystrophie myotonique de type 1

Maladies neuromusculaires

Crédit photo : Biodex

Étudiante impliquée : Marie-Pier Roussel, M.Sc.

 

Chercheuse : Elise Duchesne, pht., Ph.D.

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Collaboratrices et collaborateurs : François Maltais, MD, Jack Puymirat, MD, Nicolas Dumont, Ph.D et Svenja Caren Schüler, Ph.D.

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Lieux de l'étude 

  • Ce projet est provincial, car il implique des collaboratrices et collaborateurs de l’Université Laval (François Maltais et Jack Puymirat) l’Université de Montréal (Nicolas Dumont) et de l’Université de Sherbrooke (Svenja Caren Schüler)

  • 11 hommes atteints de DM1 ont complété ce projet (10 au Saguenay⎼Lac-Saint-Jean et 1 à Québec) ainsi que 5 hommes contrôles (1 au Saguenay⎼Lac-Saint-Jean et 4 à Québec)

 

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Financement

REPAR FRQS : 25 000 $ (sur 1 an)

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Bourses étudiantes

  • Corporation de recherche et d’action sur les maladies héréditaires (CORAMH) :
    3 500$ 2021 (doctorat)

  • Fonds de recherche du Québec en Santé (FRQS) :
    109 627$ 2017-2021 (doctorat)

Maladies neuromusculaires
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Pourquoi?

 

La faiblesse musculaire est un des principaux symptômes de la dystrophie myotonique de type 1 (DM1). Intuitivement, des exercices de renforcement musculaire semblent une bonne avenue thérapeutique pour contrer la faiblesse progressive entraînée par la DM1. Des études précédentes ont d’ailleurs démontré que c’est sécuritaire et que ça peut augmenter la force musculaire des personnes atteintes de DM1. Par contre, les mécanismes moléculaires derrière ces gains de force demeurent inconnus. Ce projet a été créé pour mieux comprendre comment le muscle atteint de DM1 répond à l’exercice. Pour atteindre notre objectif, les volontaires ont eu deux biopsies musculaires, une 7 jours avant et l’autre 24h après une séance d’exercice unique sur un appareil spécialisé permettant des contractions maximales standardisées. Les biopsies ont ensuite été analysées pour cataloguer l’expression de l’ensemble des protéines. Grâce à ces catalogues, il est possible de déterminer quelles protéines sont anormalement exprimées en DM1 et comment l’exercice influence l’expression de ces protéines.

 

Objectifs 
 

  1. Comparer l’expression des protéines musculaires chez des hommes atteints de DM1 à des hommes sans la maladie (contrôles)

  2. Voir comment l’exercice influence l’expression des protéines musculaires chez les hommes atteints de DM1

  3. Comparer les changements d’expression des protéines musculaires induits par l'exercice entre les hommes atteints de DM1 et les contrôles

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Recrutement et collecte de données

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Au départ, le nombre de sujets visés était de 20 hommes avec la DM1. Le recrutement final a été de 11 hommes avec la DM1 et 5 contrôles.

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Résultats

 

Plusieurs protéines avaient une expression différente entre les hommes avec la DM1 et les contrôles avant la période d’exercice. Parmi ces protéines, 379 avaient une expression qui était corrigée par l’exercice. Parmi ces 379 protéines, la majorité d'entre elles sont liées à la myopathie et à la faiblesse musculaire. Ces résultats indiquent que l’exercice aiderait à corriger les atteintes musculaires en DM1.

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Retombées

 

À venir.

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