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  • ameliefournier4

Avancée spectaculaire en dystrophie myotonique de type 1 !

« Agir sur ce nouveau mode d’action ne va pas guérir la DM1, mais ça peut réussir à freiner les symptômes. » - Pre Elise Duchesne


Un travail d’équipe extraordinaire réalisé en collaboration entre deux chercheuses du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean (Pres Élise Duchesne [UQAC - Université du Québec à Chicoutimi] et Cynthia Gagnon [Université de Sherbrooke]), une étudiante (Marie-Pier Roussel), une professionnelle de recherche (Isabelle Côté) et un retraité (Dr. Jean Mathieu) du GRIMN et le laboratoire de Pr Nicolas Dumont (Chu Ste-Justine et Université de Montréal) a permis de mieux comprendre la dystrophie myotonique de type 1 (DM1) en découvrant que les cellules souches musculaires subissent un vieillissement accéléré (appelé sénescence) et créent ainsi un environnement inflammatoire toxique.


L’équipe a ensuite identifié une molécule efficace pour éliminer les cellules souches musculaires sénescentes et ainsi réduire l’inflammation, et ce, sans affecter les cellules saines. Ce médicament est déjà utilisé dans des essais cliniques pour d’autres conditions.


Ces travaux ont ainsi permis de cibler une nouvelle avenue thérapeutique ayant le potentiel d’améliorer la capacité musculaire des personnes atteintes!

« J’ai su que j’étais atteint de la maladie assez tardivement, soit à l’âge de 35 ans même si dès la vingtaine, j’avais déjà des spasmes musculaires et d’autres inconforts. D’abord enseignant, j’avais de la difficulté à sourire en raison de l’affaissement des muscles de mon visage, ce qui intimidait les enfants du primaire. Je travaille maintenant en entreprise, un emploi qui me permet de demeurer assis et d’être productif même avec mes limitations. Malgré la maladie, j’ai une belle vie épanouie! Dans ma famille élargie, il y a environ une vingtaine de personnes qui souffrent de la DM1 et trois autres dans mon environnement de travail. Et la maladie n’atteint pas seulement les muscles. Elle peut prendre différentes formes et atteindre le sommeil, la digestion, la vue, le rythme cardiaque, le système reproducteur, la dextérité, etc. Ça peut être très incommodant. Je souhaite que mon fils et toutes les personnes atteintes puissent bénéficier des avancées de la recherche. » - Adam Smith

© Courtoisie de Adam Smith



La découverte a été portée par un DEUXIÈME article dans Nature Communications !


L’avancée en DM1 a été publiée dans un article scientifique rédigé en collaboration par les deux équipes de recherche dans Nature Communications. Le facteur d’impact de la prestigieuse revue est de 17,694!


Découvrez la liste des auteur·trice·s dans l'infographie ci-dessous.


24h après son lancement, le succès 100% Québécois avait déjà été diffusé dans plus de 62 médias, un écho dont l'onde s'étend à l'échelle nationale!


Félicitations à toute l'équipe du projet pour cette avancée remarquable!


Le GRIMN tient à remercier l'équipe des communications du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour son soutien dans la diffusion de la nouvelle et le partage de ses retombées médiatiques.





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